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Le plus vieux graffiti gay du monde a 2500 ans

Plus de 500 ans avant notre ère, des amants homosexuels ont laissé la trace de leurs ébats sur l'île grecque d'Astypalée, en mer Egée, ont découvert des archéologues.

Un promontoire pelé au dessus de la petite baie de Vathy. Difficile d’imaginer ce paysage désolé de l’île d’Astypalée comme un lieu de drague gay. Et pourtant, il semble bien qu’il l’ait été… il y a plus de 2500 ans. Une équipe d’archéologues spécialisés dans la préhistoire y ont découvert, entre autres graffitis, des inscriptions homoérotiques gravées sur les pierres. La plus ancienne date du millieu du VIe siècle avant notre ère: «Ici-même, Nikasitimos montait Timiona» – deux noms masculins. Sur un autre rocher, on voit deux phallus avec le nom «Dion», gravés environ un siècle plus tard.

Garnison
Les inscriptions «expriment le fait que deux hommes faisaient l’amour ici sur une longue période», constate l’archéologue Andreas Vlachopoulos. Il pourrait s’agir de soldats en garnison. Selon le chercheur, ce type de découverte est extrêmement rare: «C’est ce que j’appelle des inscriptions triomphantes. Ils ont revendiqué leur espace en grosses lettres et n’ont pas seulement exprimé du désir sexuel: ils ont évoqué l’acte sexuel lui-même», explique-t-il au «Guardian».

3 thoughts on “Le plus vieux graffiti gay du monde a 2500 ans

  1. En fait, au singulier, il me semble qu’on dit « graffito », ce qui n’enlève rien à l’intérêt de votre article.

  2. N’importe quoi !
    A croire que 4.500 ans de réécriture de l’histoire par les religions judéo-christiano-islamiste ont lavé non seulement les arts de toutes les représentations du réel et du quotidien non acceptables selon leurs critères mais aussi les cerveaux de leurs esclaves.

    Entre les papes castrateurs de phallus, les imams, prêtres, pasteurs et rabbins lapideurs « d’invertis », de veuves ou autre femmes refusant simplement l’accouplement, j’aurais bien du mal à croire que nos ancêtres s’exprimant depuis au moins 40.000 ans sur les parois des grottes et falaises n’ai jamais eu la tentation de représenter le moindre accouplement entre deux personnes de même « sexe » alors que le sexualité ne souffrait alors d’aucun tabou à l’exception de celui de la consanguinité, et encore, celui ci étant comme de nos jours, très souvent enfreint dans le cadre du secret.

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