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Ouvre la bouche… ferme les yeux

Un nouvel e-book, «Le cunnilingus lesbien», vient de paraître. Et voilà une bonne raison pour évoquer le parent pauvre de la sexualité féminine.

Le cunnilingus est un truc de lesbienne mais pas seulement. Reste que Lou K enfonce le clou avec des conseils et des astuces pour devenir «une experte dans l’art de ce jeu de langue entre femmes.» Pourquoi pas. Mais est-il bien utile de commettre une application à l’usage des homos puisque justement ce sont elles qui le pratiquent couramment? On en doute à moitié. Par contre, il serait temps que cette affaire se démocratise plus largement dans le monde hétérosexuel. Car une pipe vaut bien une petite gâterie.

Mourir idiot
Il est évident que la fellation s’est banalisée via la propagande de l’industrie porno. Et selon le magazine «Elle» du mois de juillet, les Françaises sucent désormais comme elles respirent. A l’inverse, le «cunni» reste marginalement pratiqué par les hommes. Ce qui est plutôt navrant puisque tous les sondages en la matière démontrent que les femmes sont davantage clitoridiennes que vaginales, n’en déplaise à des Messieurs trop enclins à des pénétrations express. Beaucoup préfèrent ainsi mourir idiots pour un tas de raisons fumantes. Certains seraient dégoûtés par le sexe oral. D’autres auraient peur d’écorner leur statut de mâle dominant. Une majorité connaît peu le corps des femmes. Ne sachant pas comment s’y prendre ou par peur de mal faire, pas mal de garçons abandonnent la tâche avant même de l’avoir commencée.

Mais il semblerait que les choses évoluent lentement chez les plus jeunes, notamment, qui matent des films X où des hommes commencent à «descendre à la cave». Et même dans un registre moins hard, Jane Campion a créé dans In the cut un personnage éminemment viril et brouteur de minou incarné par Mark Ruffalo. Sinon, avant, c’était effectivement un acte illustré par deux bombes prêtes à toutes les acrobaties susceptibles d’alimenter les fantasmes masculins. Y’en a marre des clichés. Alors oui, que celles qui veulent en savoir plus et que ceux qui n’en savent rien aillent consulter l’eBook Cunnilingus Lesbien de Lou K aux éditions Sexerotisme.

Comment ça marche?

Le mot vient du latin «cunnus» qui signifie «vulve» et «lingere» qui veut dire «lécher». Il consiste à stimuler la vulve de la femme avec la bouche ou la langue. Le ou la partenaire pratique des caresses, des succions ou des baisers à l’entrée du vagin et surtout près du clitoris. Particulièrement apprécié des femmes, le cunnilingus leur permet de se concentrer sur leur propre plaisir. S’il est bien fait et si le partenaire sait prendre son temps, il peut mener à un orgasme très intense.

One thought on “Ouvre la bouche… ferme les yeux

  1. Dommage que l’article reprenne le cliché de la femme clitoridienne… Il y a certes des préférences mais le sexe vaginal donne aussi des orgasmes exceptionnellement intenses. Si on regarde l’anatomie féminine on se rend compte que tout se tient dans un mouchoir de poche et est beaucoup plus complexe qu’on l’imagine (encore faut-il s’y intéresser). De plus, le cunnilingus n’est pas un passage lesbien obligé et participe au cliché de la lesbienne passive qui n’a que ça a faire. Et pourquoi pas du sexe anal? du sm? de la levrette? l’éjaculation féminine? et toutes ces pratiques dominante/dominée ou de plaisirs mutuels? Et dommage, pour une fois qu’on parle de sexualité lesbienne que ça finisse par dériver vers le sexe hétéro. Evitons de manquer d’imagination. La ou je suis d’accord c’est qu’un livre ne sert à rien, il vaut mieux pratiquer et écouter les doléances de sa partenaire, beaucoup plus complete et instructive qu’un bouquin: l’expérience charnelle.

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