Fuck.
Aymeric Dallinge s’amuse des mots et crée des ambiances saisies dans l’instant.
Il y a eu les moments doux et les instants de célébration. Il y a eu ces émotions qui font vibrer le corps et tressaillir le cœur. Il y a eu ces mots aimants qui apaisent et les caresses de tendresse. Il y a eu les sourires des petites et grandes joies. Il y a eu le bonheur et la concrétisation des rêves. Il y a eu le respect et la bienveillance. Il y a eu l’espoir de quelque chose de meilleur.
Tout semblait être écrit, pourtant l’histoire a suivi une voie différente.
Il y a eu les mots durs et les mots qui sonnent faux. Il y a eu les embûches et les doutes. Il y a eu les moments d’effroi et de lassitude. Il y a eu la confiance perdue et le sourire égaré derrière de faux-semblants. Il y a eu des mots plus hauts que les autres.
L’espoir s’est évaporé. Il a fallu laisser partir. Apprendre à dire au revoir. Faire le deuil. S’enfoncer dans la perte. Accueillir la mort. Ne jamais retenir le chagrin. Il a fallu tuer les songes, noyer les promesses. Redéfinir l’avenir. Résister pour ne pas perdre les souvenirs. Conserver le passé pour ce qu’il a été. Apprivoiser le temps qui passe dans l’absence.
Ça s’est passé comme ça. Sans rien pouvoir y faire.
C’est resté là, sans mots suffisants pour exprimer ce qui gît.
Juste un doigt.
Fuck.