Genève
#Musique

Gaye Su Akyol

sam 18 mai, 20:30
Genève
#Installation

La Maison de Dorothy

jeu 25 avril - sam 4 mai
Fribourg

Queer Studies Week

lun 13 mai - ven 17 mai
Neuchâtel

Rainbow Warriors Tour

ven 3 mai, 22:00

Journal d’une Princesse

Journal d’une Princesse
Photo: Lukas Beyeler

Au prisme de sa culture québécoise, de ses activités militantes et artistiques, Princesse GenderFuck vous partage ses histoires entre son pays d’accueil, la Suisse, et son pays d’origine, le Canada.

Après un mois de juin à entendre dire que la communauté est résiliente en raison de sa capacité à célébrer, il est temps de remettre les pendules à l’heure queer et de déconstruire queerment cette résilience – trop souvent considérée comme une vertu clé en psychologie, voire une panacée universelle.

Célébrer nos trajectoires n’est pas un acte de résilience. Nous ne célébrons pas cette responsabilisation excessive des personnes queer à surmonter les défis et les adversités qui sont en dehors de leur contrôle. Nous ne célébrons pas cette négligence des inégalités structurelles. Nous ne célébrons pas cette normalisation de nos traumatismes et de l’adversité, en suggérant que toutes les personnes devraient être capables de surmonter l’homophobie ou la transphobie. Nous ne célébrons pas cette entrave aux changements radicaux. Nous ne célébrons pas cette recherche à constamment devenir une meilleure version de nous-mêmes, à travers la violence. Notre célébration n’est ni un processus ni un résultat de résilience, mais une guérison radicale. Radical du latin radicalis se rapporte à radis, ce qui signifie «racine». Nos célébrations sont des prises de conscience critiques, des appels à la justice sociale et, surtout, des résistances à la violence systémique qui entrave notre bien-être.