Brigue

Regenbogenbombe!

sam 11 mai, 13:00
Neuchâtel

Rainbow Warriors Tour

ven 3 mai, 22:00
Lausanne
#Musique

Ventura Profana

ven 3 mai, 20:30
Lausanne
#non mixte

Zeus

sam 4 mai, 21:00

Tendances

Tous les trends les plus idiots du moment...

Coup de sac
L’avent. Voici venu le temps du treizième salaire et même du quatorzième pour nos amis employés des banques privées. Et, à moins d’avoir des responsabilités familiales, ce qui semble être un must have à l’heure de l’homomaternité, on se demande comment claquer tout son fric sans forcément penser aux autres. En effet, cette période folle où la consommation à tous crins triomphe est l’occasion rêvée pour que sa fidèle amie rectangulaire, plate et dorée glisse dans tous les sabots offerts et satisfasse toutes les raies de son amour propre. «Mais comment?», demandera la sotte de service qui se goure dans sa question et à laquelle nous rétorquons: «Mais où? voulais-tu dire. A Londres, of course, sweety darling.» Puis nous renchérissons sur le pourquoi du comment. En effet, sur Albion, une perfide agence propose les services de Bag Boys (www.sevendials.co.uk/bagboys), des porteurs de cornets, qui dans le regard de la salope-du-trottoir-d’en-face auront plus d’effets que le Birkin Hermès qui naguère pendait à notre saignée. Le tarif est aussi affolant que les muscles de Gunther (nous l’avons testé). Gunther, cet accessoire revêche qui recasa notre ego à sa place quand à l’aide d’une AmEx gold, soudain ridicule, nous lui quémandâmes un extra qu’il refusa.

Coup du sort
Noël. Notre directeur de conscience a seriné la Cendrillon que nous étions avec sa ritournelle: «L’argent ne fait pas le bonheur.» Pourtant quand la bise transperce la scintillante avenue, qu’un insignifiant sachet de marrons chauds nous tient lieu de chaufferette devant C&A et qu’on aperçoit au loin la grosse poupée russe en renard argenté qui, sans s’esquinter, de chez Dior s’engouffre dans une BMW, oui, on se dit que l’année prochaine il faudra changer tout ça. Peut-être qu’à l’instar d’une certaine petite fille sur un trottoir neigeux trouvera-t-on une idée ou une solution, en craquant des allumettes?

Coup de Jarnac
Nouvel an. Avant de dénaphtaliniser, qui sa combi dentelle, qui son smoking de velours pour épater la galerie sous les lambris d’un réveillon de petite bourgeoisie, il faudra passer par la case achat. Qui dit achat, dit combat. La solution qui s’avère la plus convaincante (nous l’avons testée) est de bricoler une bombonne d’insecticide dans la manche raglan de votre manteau (10% cachemire 90% vigogne) qui s’arme et foudroie les vilaines harpies au rayon des huîtres. Rien ne vous empêche de réitérer l’opération à Nouvel an sur le gniolu baveux qui vous colle le train dès 23h45 avec une branche de gui dans la main pour mieux vous contraindre à subir sa bave. Après, glissez-le sous le tapis. Ivres, tous les convives, en sautant sur la loque, n’y verront que du feu.

Coup surcoût
Janvier. Les bonnes résolutions oubliées, avec un mal de cigare pas croyable causé par le mélange Krug, Valium, Rennie et re-Valium, on s’extirpe d’un état mi-léthargique, mi-pilsé qui aura duré jusqu’à l’Epiphanie (la fête des Rois). Le compte en banque vide, sans un fifrelin, on se dit qu’on aurait dû y réfléchir à une fois avant de signer la clause de reconduction tacite de son abonnement de fitness. Mais puisque les fêtes nous ont fait perdre la ligne et la tête, ne perdons pas en plus notre temps, car l’été approche. Puis, répétons tous en chœur sur les engins de torture modernes: «En 2005, je ne serai plus une grosse dinde».