Lausanne

Happy Birthday, GT’s!

sam 27 avril, 19:00
Genève
#Musique

Billie Bird

ven 26 avril, 20:30
Lausanne
#non mixte

Zeus

sam 4 mai, 21:00
Fribourg

Queer Studies Week

lun 13 mai - ven 17 mai

Sitges théâtre d’une tentative de lapidation homophobe

Sitges théâtre d’une tentative de lapidation homophobe

Un gay a échappé à la mort après avoir été jeté inconscient sur les rails de la gare de la célèbre station balnéaire gay-friendly de Catalogne, a révélé la presse locale.

Les faits se sont déroulés fin 2016 mais ce n’est que maintenant que la victime a décidé de raconter son histoire au quotidien catalan «El Periódico», alors que l’instruction judiciaire suit son cours.

La première fois que celui qui se présente comme Andrès et souhaite garder l’anonymat rencontre ses agresseurs, c’est dans un bar de Sitges où il passe la soirée avec des amis. Là déjà, les moqueries homophobes et les regards haineux ne laissent aucun doute sur les intentions de ces individus. Au petit matin, tandis que ses amis rentrent à leur hôtel, Andrès va se poser à la plage en attendant l’heure du premier train pour Barcelone. Il va retomber nez à nez avec les malfrats. A-t-il été suivi? Il décide d’éviter l’affrontement direct et se dirige vers la gare, qui va être le lieu de son calvaire.

Une minute avant l’arrivée du train
Après les insultes et les menaces de mort viennent les coups. Les jeunes commencent ensuite à lui jeter des pierres au point qu’il perd conscience et qu’il est laissé sur les rails selon les témoins. Un des criminels se désolidarise alors du groupe pour le remonter sur le quai, à peine une minute avant l’entrée en gare du train, ce qui d’après Andrès, lui a sauvé la vie.

Les deux principaux agresseurs ont été identifiés par la police. L’un, majeur, est en détention préventive, l’autre mineur, sous tutelle officielle. «Les faits pourraient être qualifié de tentative d’homicide ou assassinat avec circonstance aggravante de préméditation», selon l’Observatori Contra l’Homofòbia, qui s’est porté partie civile dans l’affaire.