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La sexualité de Roland Nef sur la sellette

Selon le Sonntagsblick, le comportement erratique de l’ancien commandant en chef de l’Armée suisse serait lié à une homosexualité réprimée.

S’appuyant sur des documents d’enquête confidentiels et des avis «d’experts», l’hebdomadaire alémanique Sonntagsblick estime que l’ancien commandant en chef de l’Armée suisse Roland Nef, s’il était resté en place, «aurait représenté un grand risque pour la sécurité de la Suisse.» En juillet dernier, six mois seulement après sa nomination, le militaire avait été limogé lorsque la presse avait révélé qu’il harcelait et menaçait de sa compagne.

Sexualité «non assumée»
Pour l’hebdomadaire alémanique, ce n’est pas tout : l’ancien commandant des forces armées helvétique aurait également des problèmes d’alcool et un caractère potentiellement violent. Surtout, le témoignage de son amie fait allusion à son orientation sexuelle «non assumée». Le Sonntagsblick précise que Nef aurait notamment perdu ses nerfs après que sa compagne lui avait fait remarquer qu’il recevait beaucoup de SMS de l’un de ses amis. Quelques temps après, Roland Nef lui aurait concédé que sa «relation aux hommes n’était pas tout à fait normale.»

Le traitement médiatique de ce psychodrame politico-domestique, digne du scénario de Reflets dans un œil d’or, a fait réagir l’association suisse des gays PinkCross, qui conclut «la sexualité est une composante humaine qui se laisse difficilement définir, cerner, par les intéressés. La volonté de maîtriser, de définir ce qui ne peut l’être, explique peut-être pourquoi on a plus de peine à accepter la bisexualité que l’homosexualité.»