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Encore un chanteur homophobe en tournée

Contrairement à d'autres artistes de reggae, le chanteur Bounty Killer n’a pas publiquement renoncé à ses appels au meurtre d’homosexuels. Il est attendu le 11 avril à Fribourg.

Chanteur de reggae parmi les plus populaires du moment, Bounty Killer, voit sa tournée européenne perturbée par les protestations des groupes de lutte contre l’homophobie. Le chanteur jamaïcain, l’une des cibles de la campagne «Stop Murder Music» (voir affiche ci-contre), a vu plusieurs de ses concerts annulés au Royaume-Uni et en Allemagne, où il a même été interdit d’entrée (mesure toutefois inapplicable puisque l’interprète se trouvait déjà dans l’espace Schengen lorsqu’elle a été prise). Le chanteur continue sa tournée en Suisse, où il est attendu les 11 et 12 avril, à Fribourg (Fri-Son) et à Zurich.

Retrait de partenaires médias
Certains artistes de reggae très populaires, notamment Capleton et Beenie Man se sont engagés publiquement à renoncer aux appels au meurtre d’homosexuels proférés dans leurs chansons et lors de leurs concerts. Ce n’est pas le cas de Bounty Killer, même si en Allemagne, des organisateurs de concerts ont affirmé que l’artiste avait signé un engagement allant dans ce sens. Face à la polémique naissante en Suisse, les médias alémaniques 20 Minuten et Heute ont demandé que leurs logos soient retirés des affiches.

Flyers de sensibilisation
En juin 2006, l’organisation suisse des gays Pink Cross avait choisi de réagir à la présence d’un autre artiste jamaïcain controversé, Buju Banton, en distribuant aux spectateurs de deux concerts, à Berne et à Lausanne, des flyers de sensibilisation sur l’homophobie dans le reggae et la situation des Jamaïcains LGBT.