Hans Adam Pédophilie Liechtenstein

Le prince désespère les LGBT liechtensteinois

Le souverain du Liechtenstein a encore manqué une occasion de se taire, vendredi. Interrogé sur le mariage par tou·te·s par la radio nationale, Hans-Adam II a dit n’avoir rien contre… «tant que les mariés homosexuels n’ont pas le droit d’adopter». Il a aussitôt ajouté: «Les enfant ont le droit de grandir dans une famille normale. Quand deux homosexuels adoptent des garçons, on ne peut pas dire qu’il n’y a pas de problème.» L’amalgame nauséabond entre homosexualité et pédophilie n’aura échappé à personne.

À 76 ans, Hans-Adam II est encore formellement le chef de l’État. Il aurait le droit de veto si une loi sur le mariage égalitaire était adoptée au Liechtenstein sous une forme trop libérale à ses yeux, comme en Autriche et tout récemment en Suisse. Le très catholique souverain a déjà utilisé ce droit pour limiter l’accès à l’avortement, un des plus restrictifs d’Europe, rappelle Queer.de.

Consternation

Même si ce dérapage n’est pas sans précédent (Hans-Adam avait déjà gratifié ses sujets d’une tirade semblable pour Nouvel-An 2016), il a laissé l’organisation LGBTQ+ locale Flay «sans voix». «Le prince ne semble pas s’apercevoir du fait qu’en matière d’égalité, le Liechtenstein sera bientôt la dernière île exotique d’Europe occidentale où l’on nie la réalité», a écrit l’association sur Facebook.

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