Lausanne

Marché de No·iel

dim 14 décembre, 13:00
Genève

Pulse Jingle Balls

sam 13 décembre, 19:00
Montreux

Ma toute première tournée d’adieu

mar 30 décembre, 20:00
Sion

Queernotzet #8

sam 13 décembre, 22:00

Des «ex-ex-gays» font leur mea culpa

Trois anciens dirigeants d’Exodus International dénoncent le mensonge et la dangerosité de cette organisation américaine, qui prétend «guérir» les homosexuels par la prière.

Lors d’une conférence de presse tenue à Los Angeles le 27 juin dernier, trois anciens membres d’Exodus International ont présenté des excuses publiques pour des activités menées à la tête de cette organisation. Proche des Eglises évangéliques américaines, Exodus propose des «thérapies réparatrices» à travers un réseau de gays et lesbiennes repentis, guidant des gays et lesbiennes dans la prière et la foi capables, selon eux, de «libérer de l’homosexualité».

«Certaines personnes qui ont entendu notre message se sont senties obligées de changer, en faisant du mal à eux-mêmes et à leur famille», a reconnu Michael Bussee, l’un des fondateurs d’Exodus en 1976 – mais qui l’avait toutefois quitté trois ans plus tard pour vivre avec son ami, rencontré au sein même de l’organisation. A ses côtés se trouvaient Darlene Bogle, ancienne responsable de l’agence de rencontre dépendant d’Exodus, ainsi que l’ancien président de l’antenne européenne, Jeremy Marks. Ce dernier a vivement critiqué une organisation incapable de «regarder en face son échec à exaucer la promesse de guérison que nous prétendions possible.»