Peine renforcée pour le poseur de bombes de Londres

David Copeland, l’homme qui avait en 1999 essayé de déclarer en Angleterre une «guerre des races» en posant trois bombes dans des lieux londoniens fréquentés par des minorités, a vu sa peine de prison pour «meurtres intentionnels multiples» renforcée. Initialement assortie d’une peine de sûreté de 30 ans, la Cour a vendredi augmenté le délai nécessaire à toute libération conditionnelle à 50 ans. Âgé de 22 ans à l’époque des faits, Copeland était suivi pour schizophrénie et troubles de la personnalité. Par ailleurs, il était militant d’un groupuscule néo-nazi. Il a été reconnu lors de son procès, en 2000, pleinement responsable de ses actes, et condamnée à perpétuité.

Après avoir visé la communauté noire du quartier de Brixton, puis le secteur de Brick Lane, fréquenté par les Londoniens d’origine indienne, il avait fait exploser un engin contenant des clous dans un des pubs les plus populaire du quartier gay de Soho, l’Admiral Duncan. Trois personnes avaient succombé à leurs blessure, dont une femme enceinte de quatre mois. Les trois bombes avaient blessé un total de 139 personnes, dont certaines sont restées gravement handicapées.

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