Quand les routiers sont sympas… avec les homos

«Je travaille avec mes collègues; je ne me préoccupe pas de leur orientation sexuelle. Si ce sont de bons collègues, est-ce que ça compte?» C’est un des messages qu’ont découvert des milliers de routiers chiliens, ces derniers jours, dans le carnet où ils enregistrent leurs heures de travail. Ces phrases, qui visent à sensibiliser les pros du transport à l’homophobie et à la transphobie, doivent également mettre en garde contre le VIH. Représentant une population considérable en Amérique latine, les camionneurs échappent souvent aux programmes de prévention traditionnels.

L’initiative a été lancée par l’Organisation internationale du travail et le Ministère du Travail chilien avec le soutien de la Confédération nationale des chauffeurs de poids-lourds de ce pays. Une campagne similaire a été lancée avec succès au Paraguay, où un millier de manuels sur la prévention du VIH et de la discrimination des travailleurs homosexuels et trans ont été distribués. «Nous constatons une attitude plus ouverte et respectueuse», note Juan Godoy, le président d’un des principaux syndicats de camionneurs dans le pays.

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