Incandescence
Aymeric Dallinge s’amuse des mots et crée des ambiances saisies dans l’instant.
Ce mois-ci, nous fêtons l’amour, et lorsqu’il y a de l’amour, des feux jaillissent. Dans l’amour, il y a le feu sacré qui crépite dans le ventre. L’incendie qui embrase les coups de foudre. La flamme qui anime les nouvelles rencontres. La même qu’il faut maintenir en apportant de l’oxygène aux braises d’un amour demeurant. L’amour s’essouffle et se renouvelle. L’amour est fusion ou trahison. L’amour se raconte et se vit ardemment. Il brûle les doigts et enflamme les corps.
Il ne peut y avoir de définition précise de l’amour, il se construit selon nos désirs respectifs. Il se vit par nos pulsions. Il s’exprime par pulsations. L’amour est au cœur mais aussi au cerveau. La passion et la raison luttent pour trouver l’équilibre.
L’amour est pour la partenaire ou l’amant, l’enfant ou le parent, l’ami ou la confidente, la voisine ou le collègue, la plante ou le chat. Il est crié ou caché. Il est unique ou multiple. Il est ici ou ailleurs. L’amour ne connaît pas de limites. L’amour est à soi. Nous le dessinons comme bon nous semble même s’il faut en perdre la tête.
Dans toutes les fêtes, il y a de la joie. Loin des cœurs masqués et au-delà des saints, en février, enflammez vos amours, toutes vos amours.