Affranchies du male gaze, les femmes queer libèrent leur corps de la police du poil. Une liberté qui attire l’œil et suscite le désir.
Étiquette : Poils
Celles qui ont du poil au menton sont ostracisées depuis des siècles. Les exemples inspirants de femmes à barbe ne manquent pourtant pas.
L’été est là, avec sa cohorte de corps bronzés… et (quasi) pas un poil à l’horizon, car tout le monde ou presque a fait de la lutte anti-pilosité sa priorité. Mais le combat ne date pas d’hier.
Les jeunes mâles américains sont presque aussi obsédés par leurs «pubes» que leurs copines, relève une nouvelle étude. Et tant pis ça gratte!
Une doctoresse américaine tire la sonnette d’alarme: le ratiboisage de nos entre-jambes est tout sauf «hygiénique». Elle appelle à une trêve dans la guerre déclarée aux poils depuis quelques années.
Le métrosexuel a vécu. Aujourd’hui, ce sont les torses poilus et les toisons viriles qui ont la cote. Mais l’air de rien, les poilus domptent la nature. Sauvages d’accord, mais pas hirsutes pour autant: mode d’emploi, de la tête aux pieds.
Il suffit de fréquenter les établissements de bains ou consulter quelques publications érotiques pour se rendre compte que ces temps-ci, les taillages de pubis, rasages de scrotum et autres désherbages génitaux-anaux sont de rigueur chez les messieurs…
S’ils ne sont pas taillés, disciplinés, coiffés, ratiboisés, exterminés, le rejet social guette. Les poils pubiens sont devenus le débat favori en cet été 2005. Ils ont entre 18 et 40 ans et ils ont été d’accord de baisser leur culotte pour 360°.