Un requérant homosexuel ougandais risque l’expulsion, après le rejet de son cas par l’Office des migrations (ODM). La décision concernant le , jeune homme, uniquement désigné par ses initiales B. F., stipule qu’il n’y a «aucune preuve que le requérant soit, en cas de retour dans son pays d’origine, menacé de traitements ou de punitions contraires à l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme.» Or, non seulement l’homosexualité est illégale en Ouganda, mais le pouvoir à Kampala envisage de punir de la peine de mort certains actes homosexuels, comme le confirme le dernier rapport d’Amnesty International sur ce pays – officiellement dans des cas de transmission du VIH ou de rapports avec des mineurs. Pink Cross demande instamment à l’ODM de reconsidérer sa décision, qualifiée d’«inhumaine».