Une ruée olympique sur l’application Grindr?

«C’est arrivé aussitôt que les équipes ont débarqué. Ou bien il y a des tonnes d’athlètes qui se connectent pour rencontrer des autres sportifs, ou bien ils essaient d’emballer des locaux.» Un utilisateur de Grindr dans l’est de Londres, où les Jeux olympiques s’ouvrent dès vendredi a signalé que dès lundi dernier et pendant une bonne partie de la semaine, le service de drague gay par géolocalisation est resté K.-O. Le débarquement de milliers d’athlètes et de leur encadrement aurait causé une surcharge fatale de l’application. La capitale anglaise est déjà l’une des villes comptant le plus grand nombre d’utilisateurs: 350’000, près du dixième du total des profils enregistrés sur l’application, selon des chiffres de Grindr. La presse populaire anglaise s’est gaussée de ce rush – alors même que seuls 14 athlètes ouvertement LGBT sont qualifiés pour les Jeux. Parmi eux, il y a seulement deux gays.

Fantasme
En réalité, l’invasion d’athlètes assoiffés de sexe dans l’Est londonien relevait du fantasme. Comme en témoigne la page Facebook du support technique de Grindr, la même panne a affecté des utilisateurs partout à travers le monde. La start-up américaine a d’ailleurs communiqué ses excuses pour le dérangement, offrant une compensation à ses abonnés payants.

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