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Lambda Istanbul fait appel contre sa dissolution

Malgré sa dissolution ordonnée par un tribunal d’Istanbul, la plus importante association homosexuelle, bi et trans de Turquie est bien décidée à se battre – et en appelle aux organisations LGBT à travers le monde.

Jeudi 29 mai, le Tribunal de première instance de Beyoglu a ordonné la dissolution de l’association Lambda Istanbul. Fondée en 1993, mais officiellement enregistrée en tant qu’association depuis 2006, Lambda est la plus importante association LGBT du pays. C’est suite à cette demande d’officialisation que la Municipalité d’Istanbul avait attaqué l’association, prétendant que ses statuts contrevenaient à l’article 41 de la Constitution turque (atteinte à la «paix et au bien-être de la famille») et que Lambda Istanbul… n’est pas un nom turc. Dans un communiqué publié le jour du jugement, Lambda a dénoncé cette tentative de la pousser dans l’illégalité: «Au lieu d’accepter leur existence et de protéger leurs droits élémentaires, l’Etat choisit de condamner les personnes LGBT en les privant de leur droit d’association.»

Avant que l’affaire ne soit portée devant une Cour d’appel, Lambda Istanbul a demandé le soutien des associations LGBT au niveau mondial, et appelé à manifester le samedi 7 juin. Des organisations internationales, comme Human Rights Watch ont relayé cet appel, en fustigeant les autorités turques pour le «harcèlement constant, prolongé et légalement indéfendable visant une organisation de défense des droits humains.»

Homosexualité légale, mais…
Le code pénal turc ne réprime pas l’homosexualité. Toutefois, des dispositions floues portant sur l’«exhibitionnisme» ou les «atteintes à la moralité publique» sont utilisées pour limiter l’activité des associations LGBT, notamment pour empêcher l’organisation de gay prides. En 2006, c’est l’association de la capitale, «Kaos GL», qui avait été accusée de promouvoir la «pornographie» et menacée de fermeture par la Municipalité d’Ankara.