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Homos irakiens piégés via Grindr et Facebook

Depuis le début du mois de septembre, onze hommes auraient été exécutés par une milice chiite. Un contre-coup de l'appel à la clémence lancé cet été par le chef religieux Moqtada al-Sadr.

Des défenseurs des droits de l’homme en Irak tirent la sonnette d’alarme. Une nouvelle vague d’assassinats vise des hommes gay dans le pays. Depuis le début du moins, à Bagdad, onze d’entre eux auraient péri après avoir été piégés par une milice chiite, Asa’ib Ahl al-Haq, rapporte le site américain Washington Blade. Ses militants utiliseraient Grindr et Facebook pour attirer des proies.

Selon l’activiste Ayaz Hassan, Asa’ib Ahl al-Haq est un groupe qui a fait sécession de l’Armée du Mahdi, puissante organisation de Muqtada al-Sadr. En juillet, ce chef religieux avait appelé ses fidèles à «respecter la vie des personnes homosexuelles». «Cette opinion s’est complètement retournée contre la communauté LGBTQ en Irak», souligne Hassan, qui estime que les opposants à Al-Sadr ont redoublé de violence contre cette minorité.

Faux rendez-vous
L’utilisation des réseaux sociaux pour débusquer des homosexuels présumés n’est pas une pratique nouvelle au Moyen-Orient. En Irak, des cas de «faux rendez-vous» ont été signalés dès 2011. Les jihadistes sunnites de Daech utiliseraient également internet dans leurs traques meurtrières. «Tous les gays que je connais sont terrifiés, même ici», ajoute Ayaz Hassan, basé dans le Kurdistan autonome. L’utilisation de Grindr est devenue trop risquée pour beaucoup d’entre eux.

«Il est essentiel pour les compagnies qui gèrent ces réseaux sociaux de développer des solutions pour prévenir ces cas tragiques», estime pour sa part Shawn Gaylord, de l’ONG Human Rights First.