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Les flonflons de la Gay Pride cassent les oreilles de Chueca

Excédé par les volumes sonores délirants générés dans le quartier gay de Madrid, un collectif d'habitants menace d'attaquer la municipalité en justice.

L’Association des voisins de Chueca l’a fait savoir à la mairie de la ville: elle compte bien la poursuivre en justice dans le cas où les limites sonores imposées à la Marche des fiertés étaient dépassées, rapporte l’agence Europa Press (via). Le collectif d’habitants a présenté dernièrement un rapport technique s’appuyant sur une ordonnance municipale qui exclut toute dérogation quant aux nuisances sonores produites par des manifestations passant à moins de 150m de foyers de personnes âgées ou de centres de santé. Selon le rapport, la quasi totalité du quartier est couvert par ces restrictions. Pourtant, la célébrations de la Fierté gay, lesbienne bi et trans dans la capitale espagnole, avec sa parade tonitruante et ses podiums, devraient s’y dérouler en grande partie, le 2 juillet prochain.

Les plaintes ne datent pas d’hier. Les habitants de Chueca avaient déjà saisi la municipalité à la suite de la parade 2010. En vain. A un peu plus d’un mois de l’événement, ils vont même plus loin, et exigent que l’organisation de la parade soit retirée des mains de ses promoteurs, une association de commerçants gay et deux fédérations, locales et nationales, LGBT. «Nous ne comprenons pas comment quelqu’un peut être autorisé à faire une activité quand il existe des preuves que ces mêmes personnes ont violé les règlements municipaux», explique Esteban Benito, le président de l’association.

Voisins priés de tenir leur stand ailleurs
Les habitants démentent être opposée à la manifestation elle-même. Ils avaient d’ailleurs, l’an dernier, prévu de s’y associer avec une animation socio-culturelle en collaboration avec une fondation LGBT. Or ils s’étaient vu refuser une autorisation… à la demande des organisateurs officiels de la Pride. Un refus qui leur reste en travers de la gorge. «On nous a prié de trouver un site alternatif. Mais tout le quartier est occupé par eux!», s’indigne Benito.