Genève

Soirée de soutien aux Sales Lopettes

sam 6 décembre, 22:00
Lausanne

Marché de No·iel

dim 14 décembre, 13:00
Montreux

Ma toute première tournée d’adieu

mar 30 décembre, 20:00
Lausanne
#Danse

Fampitaha, fampita, fampitàna

jeu 11 décembre - sam 13 décembre

Le mot du mois: Écoféminisme

Le mot du mois: Écoféminisme

Marius Diserens est spécialiste en question de genre et de diversité et se charge de garantir une large inclusion au sein du magazine. Il partage avec nous ses réflexions actuelles autour du féminisme et des vies LGBTIQ+.

Dear reader,

Les fêtes de Noël sont mes préférées (mensonge, c’est mon anniversaire): le froid, le champagne, l’odeur de sapin et de feu, l’amour qui nous unit, ami·e·x·s, famille choisie comme famille de sang. Et pour ces fêtes, mon cadeau pour vous est un retour aux mots mais aussi à la sobriété, un combat contre l’exploitation capitaliste et la façon qu’elle a de s’emparer de nos jours de fête, ceux-là même où nous sommes censé·e·x célébrer l’amour adelphe, pas notre statut socio-économique et notre capacité à offrir «beaucoup» de «gros» cadeaux.

L’essentiel de l’écoféminisme? Les femmes et minorités de genre sont, comme la nature, victimes du patriarcat et de la domination masculine. Fortement ancré dans la lutte contre le capitalisme, une pensée et une vie écoféministes nous invitent à faire communion – Noël – autrement, nous invite à redéfinir les présents que nous nous faisons en famille pour célébrer… célébrer quoi, au juste? Il s’agit de réfléchir à l’impact violent de l’économie de ces fêtes, du consumérisme qui en noie les lumières et la félicité.

Un outil qui fédère, qui séduit, le développement d’une sensibilité nouvelle qui ne nous pousse pas à la privation mais à la réflexion sur notre impact sur cette Terre et sur notre environnement, naturel et social. Mouvement qui se trouvait dans la marge des luttes féministes, et qui aujourd’hui en partage la lumière, il nous interroge: comment pouvons-nous fêter de manière plus éthique et empathique, en partageant la lumière de notre sapin avec des personnes qui n’ont pas le même privilège?