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Exécutions en Iran: la thèse du viol se confirme

Deux semaines après l’exécution de deux adolescents, l’ILGA et les organisations de défense des droits humains adoptent la version officielle selon laquelle les deux garçons auraient été condamnées pour viol et non pour sodomie.

Les quotidiens internationaux de référence, tels que le New York Times ou Le Monde avaient au lendemain de l’exécution de deux jeunes Iraniens de 18 et 19 ans (et non de 17 et 18 ans comme annoncé précédemment – de ce fait, seul l’un des deux jeunes était mineur au moment des faits), avaient évoqué que la condamnation se rapportait à un viol sur la personne d’un garçon de 13 ans. Cette version, alors prise avec un grand scepticisme, semble s’être étoffée sur la base de plusieurs rapports de la presse iranienne, dont le témoignage du père de la victime présumée. Néanmoins, il reste excessivement difficile de démêler le vrai du faux. A cet égard, l’organisation britannique OutRage, qui avait contribué à mobiliser le réseau associatif LGBT sur l’événement, maintient le fait que la qualification de viol proviendrait uniquement de l’âge de la victime. Citant des sources dans l’opposition iranienne en exil, l’organisation confirme que les accusation de viol, comme d’alcoolisme ou de vol, sont fréquemment utilisées par les tribunaux pour se débarrasser d’opposants politiques.

Démenti
Reste que l’International Lesbian and Gay Association (ILGA), dans un communiqué daté du 4 août, vient d’adopter la version du viol, s’alignant ainsi sur la position d’organisations de défense des droits de l’homme. Celles-ci se contentent désormais de dénoncer l’application de la peine capitale sur des personnes mineures. Ainsi Human Rights Watch, qui rappelle à l’ordre l’Iran, qui en tant signataire de la Convention sur les droits de l’enfant et du Traité international sur les droits politiques et civils, est tenue d’interdire la peine de mort pour les moins de dix-huit ans, ainsi que l’utilisation de torture, des châtiments corporels et des traitements dégradants.