Le «gène gay»: merci maman!

Les chercheurs n’en ont pas fini de poursuivre le Graal de l’origine de l’homosexualité. Avec cette obsession: comment se fait-il que les gays, qui en principe ne se reproduisent pas, ne se soient pas tout simplement éteints. Des scientifiques de l’Université de Padoue (Italie) remettent au goût du jour l’hypothèse de la transmission par la mère. L’idée n’est pas nouvelle: c’est celle d’un mystérieux gène «androphile», probablement situé sur le chromosome X, qui pousserait irrésistiblement son porteur vers les mâles. En creusant cette piste, l’équipe du Pr Andrea Camperio Ciani a trouvé que les mères et les tantes maternelles d’hommes gay tendent à avoir un nombre plus élevé d’enfants que la moyenne. Ils en tirent la conclusion suivante: le fameux gène opérerait un «rééquilibrage» entre les sexes. Il rendrait les garçons peu attrayants pour les filles tout en rendant les membres de l’autre sexe plus attrayantes pour les garçons – en tant que reproductrices.

Mères plus extraverties
L’enquête menée auprès de 161 femmes par les scientifiques italiens montre des sujettes plus fertiles, qui manifestent moins de problèmes gynécologiques ou de complications durant leur grossesse. Elles sont également plus extraverties, ont moins de problèmes familiaux et d’angoisses sociales. «Bref, en comparaison avec d’autres, elles apparaissent parfaites pour le mâle», explique le Pr Camperio Ciani. L’étude doit paraître dans la prochaine édition du «Journal of Sexual Medicine» (via Huffington Post).

Une réflexion sur « Le «gène gay»: merci maman! »

  1. J’ai pas tout compris. Mais l’orientation sexuelle est un continuum de gay à hétéro, et comme le prouve les pratiques durant l’Antiquité grecque, la bissexualité semble largement partagée. Mais elle a été refoulée durant de nombreuses années, ce qui devrait changer.

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