Tromper son mec? Tellement seventies!

Les amants cachés dans les placards se feraient de plus en plus rares, selon une étude américaine. En 2000, il n’y avait plus guère que 10% des maris pour tromper leurs femmes, contre 28% en 1975, selon une étude réalisée par l’Alliant International University de San Francisco auprès de près de 13’000 personnes.

Cette dégringolade est encore plus marquée chez les gays. Au cœur des sexy seventies, 83% des hommes engagés dans un couple gay avouaient papillonner joyeusement dès que leur mec avaient le dos tourné. Vingt-cinq ans plus tard, patatras: ils ne sont plus que 59%. Dans les couples de femmes, c’est encore pire: de 28% d’infidèles en 1975, elles sont tombées à 8% en 2000. Les chercheurs attribuent cet effondrement à l’impact du sida, mais aussi à l’acceptation sociale croissante dont bénéficient les couples de même sexe.

«Certains s’attendent à ce que la monogamie ne soit pas la caractéristique majeure des couples de même sexe. Or, la tendance va justement dans la direction opposée», commente le psychologie Glenn Roisman, un chercheur de Chicago, sur le site de «USA Today» (via Queerty,com, qui propose d’intéressantes hypothèses sur le phénomène).

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