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Trop fragile, le futur procureur général?

Michael Lauber devrait être nommé à la tête du Ministère public de la Confédération. Mais des voix s'élèvent pour mettre en doute les capacités psychologiques de ce haut fonctionnaire ouvertement gay.

Actuellement chef de l’Autorité de surveillance des marchés financiers du Liechtenstein, Michael Lauber est l’unique candidat à la succession d’Erwin Beyeler, l’actuel procureur général de la Confédération non réélu par le Parlement au printemps dernier. Lauber, juriste bernois de 45 ans a précédemment dirigé la lutte contre le crime organisé à l’Office fédéral de la police. Particularité du candidat: son état-civil «partenarié». Vivant en couple avec un employé des CFF, il précise qu’il n’a jamais été question pour lui de cacher son homosexualité. «C’est pour moi une évidence», a-t-il commenté dans «Der Sonntag». Pierre André Rosselet, président de l’association gay nationale Pink Cross s’est réjoui qu’«en tant que gay vivant ouvertement, il soit proposé unanimement comme candidat à une fonction aussi importante.»

Les deux Chambres de l’Assemblée fédérale se prononceront sur la candidature de Michael Lauber le 28 septembre prochain.

«Capitaine pour beau temps»
Curieusement, des rumeurs commencent à émerger sur la robustesse psychologique de ce candidat sans affiliation partisane. Il faut dire qu’à Berne, l’affaire Nef, du nom de cet éphémère chef de l’armée suisse limogé en 2008 après une affaire de harcèlement sexuel, est dans toutes les mémoires. Dans le cas de Lauber, «Der Sonntag» donne la parole à un magistrat anonyme qui met en doute sa faculté à résister au stress. Et de le qualifier de «capitaine pour beau temps». Dans le même registre, le conseiller aux Etats thurgovien Philipp Stähelin (PDC) évoque un «traitement psychologique» que Lauber aurait suivi suite à un conflit interne à l’Office fédéral de la police. Le principal intéressé a formellement démenti.