Rejeté par son père à cause de son homosexualité, Abdou s’est réfugié en France où vivent sa mère et son frère, au printemps 2009. En octobre dernier, Abdou a été interpellé chez lui à Grenoble et détenu dans un centre de l’aéroport de Lyon. Libéré au bout de quelques jours, il vit caché depuis, dans la crainte d’une nouvelle arrestation.
Malgré la mobilisation de politiques et d’associations de la région Rhône-Alpes et une pétition en ligne (signée, au 28 novembre, par près de 1800 personnes), la Préfecture de l’Isère refuse d’entrer en matière sur une régularisation du jeune homme, dont la mère et le frère sont pourtant naturalisés français. Le Sénégal est considéré un «pays sûr» par la France, qui refuse de prendre en considération des demandes d’asile de ses ressortissants. Ceci malgré les nombreuses affaires de «chasse aux homosexuels» ou d’arrestations arbitraires survenues au cours des dernières années. Selon la législation sénégalaise, les actes «contre nature» sont passibles de 5 ans d’emprisonnement.
Un grand merci à vous pour l’écoute que vous avez bien voulu nous apporter vendredi durant ce repas au restaurant puis cet entretien dans vos locaux !
Bien que nous soyons nombreux à nous mobiliser pour Abdou et que nous ayons fait beaucoup de démarches, la préfecture ne nous a apporté aucune réponse.
Si la médiatisation de la situation d’Abdou devient internationale, nous parviendrons peut-être à obtenir gain de cause.
Merci pour votre soutien !
Loïc
Bravo à 360° (CH) et à SOS Racisme (F) pour ce bel élan de solidarité transfrontalier. Je ne pouvais être avec vous vendredi, mais vous assure de tout mon soutien à cette démarche commune, qui souligne ces valeurs qui nous rapprochent, sur cette prometteuse agglomération franco-valdo-genevois à venir.