Politicien extrémiste flashé à la Gay Pride

András Király pose tout sourire, entouré de drag queens, tirant sur un joint, flirtant avec un splendide black musclé, ou aux côté d’un prideur en slip et harnais de cuir. La publication de ces photos, la semaine dernière par un tabloïd hongrois, a fait l’effet d’une bombe au sein de Jobbik, le «Mouvement pour une meilleure Hongrie». Ce parti catho fondamentaliste s’est illustré pour sa rhétorique violente à l’égard des Roms, des étrangers et des homosexuels, notamment. Et la formation ne se limite pas aux débats politiques: elle dispose aussi d’une milice, la «Garde hongroise», récemment interdite. Ses membres s’était attaqués à la Gay Pride de Budapest en 2008, déclenchant de violents affrontements. C’est cette année là, justement, que Király paradait dans les rues de la métropole canadienne.

Le scandale éclate alors que Jobbik est en lice pour les élections parlementaires du 11 avril. Il pourrait obtenir jusqu’à 18% des voix, selon des sondages.

Le jeune politicien à la barbe rousse a immédiatement renoncé à ses fonctions, reconnaissant dans un communiqué des «anciennes actions irresponsables». Il a toutefois démenti être gay. Le voyage au Canada était, affirme-t-il, était une forme de «recherche».

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