Première salve de paillettes contre le vice-président

La période de quatre ans qui s’ouvre aujourd’hui s’annonce peu brillante, pour les LGBT américains. Il faut dire qu’en plus d’un président populiste et imprévisible, c’est un de leurs pires ennemis qui s’installe dans le fauteuil de vice-président des Etats-Unis: l’ex-gouverneur de l’Indiana Mike Pence, soutien de la loi antigay «pour la liberté religieuse» dans son Etat.

Prélude à une série de manifestations des minorités contre l’administration Trump, un groupe de quelque 200 militants s’est déhanché devant la résidence du futur numéro 2 de la Maison-Blanche, mercredi soir. Cette «dance protest» a été organisée par les collectifs WERK for Peace et DisruptJ20. «On danse pour s’opposer au sectarisme et à la haine que Mike Pence représente dans ses politiques et ses actions», a expliqué Firas Nasr, un des initiateurs de cette parade riche en drapeaux arc-en-ciel et en paillettes biodégradables.

«Daddy Pence Come Dance!»
Ignorant un petit groupe de fans de Donald Trump qui a tenté de s’interposer, les participants ont enchaîné les chorégraphies pendant plus d’une heure sous le slogan «Daddy Pence Come Dance!» Too bad: le vice-président et sa famille assistaient au même moment à un dîner inaugural à l’autre bout de Washington.

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