Non, après tout, l’Eglise catholique n’en veut pas trop à Silvio Berlusconi de s’intéresser d’un peu trop près à des mineures à forte poitrine. Dans les scandales du «Rubygate», du «Noemigate» et autres «bunga bunga», où il est suspecté notamment d’abus de pouvoir et de proxénétisme, le président du Conseil italien aura sans doute trouvé un peu de réconfort dans les paroles de l’évêque émérite de Foligno (Ombrie). Selon Arduino Bertoldo, «au moins Berlusconi dans son péché ne fait pas offense à la loi naturelle, il suit la nature.» Une pécadille, en somme.
«Il s’est regardé, lui?»
Le monseigneur répondait aux accusations de Nichi Vendola contre le chef du Gouvernement. Le gouverneur des Pouilles, figure montante de la gauche, est ouvertement gay. «Il exige que Berlusconi change de style de vie», a lancé le prélat à la retraite, «mais il s’est regardé, lui? […] Vendola non seulement commet des péchés, mais il enfreint la nature. Il fait donc bien pire et ferait mieux de se taire.»
