Depuis mi-novembre, le Centre Maurice Chalumeau en sciences des sexualités de l’Université de Genève (CMCSS) accueille en résidence Ruby Faure, qui mobilise les collections du CMCSS pour proposer une lecture queer/trans de l’histoire du BDSM au tournant du 19ème et du 20ème siècle. En parallèle de ses recherches, iel co-organise le BDSM studies LAB avec Constance Brosse, une programmation étoffée autour des BDSM Studies dont la journée d’études du jeudi 11 décembre marquera la clôture et l’occasion d’une restitution de ses recherches.
Catégorie : Culture
Du 5 au 7 décembre, Les Urbaines reviennent avec une édition qui interroge le moment culturel et politique avec lucidité. À travers performances, installations et propositions transdisciplinaires, le festival offre un terrain où se dessinent des formes nouvelles, sensibles aux violences systémiques, aux luttes contemporaines et aux imaginaires émergents.
Zaho de Sagazan est en train d’achever sa tournée symphonique, avant de prendre une pause de plusieurs années. L’occasion de la rencontrer une dernière fois avant longtemps, juste avant son passage fin octobre à l’Auditorium de Lyon. À noter que son concert symphonique filmé en mai dernier dans la même salle est toujours en ligne sur le site Arte.tv.
Pendant dix ans, GENEVEGAS a fissuré la nuit genevoise, bousculé les codes du drag suisse et inventé un espace où l’indiscipline devenait une manière d’exister. À l’occasion de COUP DE GRRRÂCE – The Last GeneVegas on Earth, le collectif offre une dernière célébration de son héritage: un geste festif, politique et indiscipliné qui continuera d’habiter la scène queer bien après cette nuit finale à la Comédie de Genève.
Avec les workshops « EKOS DEM A MOVE : Baddie’s Diasporic Lab », la chanteuse, danseuse et performeuse Lateena Plummer crée à l’Arsenic un espace où les personnes queers et racisées peuvent pratiquer le dancehall et le twerk. Un laboratoire de puissance, de soin et de joie qui va plus loin que la simple pratique d’une danse.
Premier film d’Alice Douard entre drame et comédie, Des preuves d’amour évoque les difficultés provoquées par l’arrivée d’un enfant dans un couple lesbien. Rencontre avec l’une des comédiennes, la Franco-Suisse Ella Rumpf.
Le sociologue Eric Fassin sera l’invité du Centre Maurice Chalumeau en sciences des sexualités de l’Université de Genève (CMCSS) les 26 et 27 novembre prochains. Il donnera une conférence intitulée “Penser les campagnes anti-genre depuis les études de genre et de sexualité” le 26 novembre, puis participera le lendemain à une table ronde et un laboratoire critique lors de la journée scientifique du CMCSS « Soutenir une diversité de perspectives sur les sexualités ». Derrière ce qui peut sembler être une réflexion cloisonnée au monde universitaire, des enjeux qui englobent l’ensemble de nos sociétés dans toute leur actualité.
Pour célébrer ses 5 ans, le Centre Maurice Chalumeau en sciences des sexualités (CMCSS) lance le cycle Travailler sur les sexualités en 2025 : savoirs, médiations et résistances. Parmi les temps forts, une table ronde consacrée aux savoirs sur le travail du sexe, croisant les voix de chercheur·euses·x, militant·e·x·s et travailleur·se·x·s du sexe, dans l’esprit de transmission et de lutte initié par Grisélidis Réal.
Le festival genevois consacre un gros plan à la réalisatrice Albertina Carri, figure de l’underground argentin. Ses films, dont le dernier-né, s’inscrivent dans un programme de 70 œuvres en provenance de 16 pays, où les thématiques LGBTIQ+ ne font pas de la figuration.
Dans « Spine of Desire: Wounds without tears, out of one skin in diamonds and shit », l’artiste franco-caribéen·ne Stanley Ollivier creuse les tensions entre douleur et éclat, rage et tendresse. À travers des corps en friction, iel explore ce que signifie aujourd’hui créer un espace sûr, collectif et vibrant. Rencontre avec un·e chorégraphe qui fait du mouvement un manifeste.
Dans Threesome, l’artiste et chorégraphe polonais Wojciech Grudziński convoque trois figures oubliées de la danse polonaise. Entre rituel queer, hommage aux corps disparus et acte politique, il brouille les frontières entre passé et présent, vie et disparition. Un ballet posthume et vibrant, présenté au Pavillon ADC.
Pour ce cru 2025, le festival bernois du film LGBTIQ+ invite au voyage dans la diversité, en proposant une riche sélection de longs et courts métrages venus de partout. Ateliers, performances et fêtes complètent ce programme prometteur.
Comment une puissante et intelligente femme d’affaires tombe-t-elle sous la coupe d’un charmeur et outrancier photographe gay. Rencontre avec Thierry Klifa, réalisateur de La femme la plus riche du monde, adaptation libre de l’affaire Banier-Bettencourt.
L’art queer n’est pas un style ni une étiquette réservée aux artistes LGBTQIA+ mais une manière de penser l’art depuis la marge, de raconter autrement, de laisser place à l’ambiguïté. Mais qu’est-ce qui rend une œuvre queer, et comment la reconnaître, au-delà des symboles ou de la vie de l’artiste?
Du 22 au 26 octobre, le Fesses-tival revient à Genève pour sa huitième édition. Entre nostalgie Y2K, transmission et politiques du corps, l’événement dirigé par Lari Medawar reste le dernier festival romand à célébrer aussi librement les sexualités plurielles.
