La pasteure Carolina Costa développe une théologie queer et féministe qui relit la Bible depuis ses silences, ses marges et ses zones d’ombre. Dans cet entretien, elle évoque le désir, le plaisir, la fête, les violences sexuelles, le pardon et la réparation. Une parole incarnée, traversée par l’expérience intime et la foi, qui ouvre la possibilité d’un·e Dieu·e libérateur, loin des figures autoritaires et patriarcales.
Catégorie : Culture
Photographe acclamé à travers le monde pour son style documentaire percutant et précurseur, Martin Parr est mort ce samedi 6 décembre à l’âge de 73 ans. Depuis mai, l’exposition “Bristol Pride x Martin Parr”, qui revient sur les photographies de l’artiste prises durant la marche des Fiertés de la ville, est visible au Bristol Museum.
Entre drame social et thriller, la Nigériane Joy Gharoro-Akpojotor raconte une bouleversante histoire d’amour entre migrantes noires queer derrière les barreaux. Un film fort et engagé.
Couronnée du prix Décembre 2025 pour Les Forces, Laura Vazquez poursuit depuis près de dix ans une œuvre littéraire singulière, à la frontière du roman et de la poésie. Une écriture qui déshabille le réel, affronte le chaos, et propose à qui l’accepte un voyage sensible où les mots deviennent souffle, énigme et résistance.
Dans Love Me Tender, la Française Anna Cazenave Cambet suit Clémence, qui doit faire face à la violence de la justice et à l’homophobie ambiante. Vicky Krieps se révèle impressionnante.
Depuis mi-novembre, le Centre Maurice Chalumeau en sciences des sexualités de l’Université de Genève (CMCSS) accueille en résidence Ruby Faure, qui mobilise les collections du CMCSS pour proposer une lecture queer/trans de l’histoire du BDSM au tournant du 19ème et du 20ème siècle. En parallèle de ses recherches, iel co-organise le BDSM studies LAB avec Constance Brosse, une programmation étoffée autour des BDSM Studies dont la journée d’études du jeudi 11 décembre marquera la clôture et l’occasion d’une restitution de ses recherches.
Du 5 au 7 décembre, Les Urbaines reviennent avec une édition qui interroge le moment culturel et politique avec lucidité. À travers performances, installations et propositions transdisciplinaires, le festival offre un terrain où se dessinent des formes nouvelles, sensibles aux violences systémiques, aux luttes contemporaines et aux imaginaires émergents.
Zaho de Sagazan est en train d’achever sa tournée symphonique, avant de prendre une pause de plusieurs années. L’occasion de la rencontrer une dernière fois avant longtemps, juste avant son passage fin octobre à l’Auditorium de Lyon. À noter que son concert symphonique filmé en mai dernier dans la même salle est toujours en ligne sur le site Arte.tv.
Pendant dix ans, GENEVEGAS a fissuré la nuit genevoise, bousculé les codes du drag suisse et inventé un espace où l’indiscipline devenait une manière d’exister. À l’occasion de COUP DE GRRRÂCE – The Last GeneVegas on Earth, le collectif offre une dernière célébration de son héritage: un geste festif, politique et indiscipliné qui continuera d’habiter la scène queer bien après cette nuit finale à la Comédie de Genève.
Avec les workshops « EKOS DEM A MOVE : Baddie’s Diasporic Lab », la chanteuse, danseuse et performeuse Lateena Plummer crée à l’Arsenic un espace où les personnes queers et racisées peuvent pratiquer le dancehall et le twerk. Un laboratoire de puissance, de soin et de joie qui va plus loin que la simple pratique d’une danse.
Premier film d’Alice Douard entre drame et comédie, Des preuves d’amour évoque les difficultés provoquées par l’arrivée d’un enfant dans un couple lesbien. Rencontre avec l’une des comédiennes, la Franco-Suisse Ella Rumpf.
Le sociologue Eric Fassin sera l’invité du Centre Maurice Chalumeau en sciences des sexualités de l’Université de Genève (CMCSS) les 26 et 27 novembre prochains. Il donnera une conférence intitulée “Penser les campagnes anti-genre depuis les études de genre et de sexualité” le 26 novembre, puis participera le lendemain à une table ronde et un laboratoire critique lors de la journée scientifique du CMCSS « Soutenir une diversité de perspectives sur les sexualités ». Derrière ce qui peut sembler être une réflexion cloisonnée au monde universitaire, des enjeux qui englobent l’ensemble de nos sociétés dans toute leur actualité.
Pour célébrer ses 5 ans, le Centre Maurice Chalumeau en sciences des sexualités (CMCSS) lance le cycle Travailler sur les sexualités en 2025 : savoirs, médiations et résistances. Parmi les temps forts, une table ronde consacrée aux savoirs sur le travail du sexe, croisant les voix de chercheur·euses·x, militant·e·x·s et travailleur·se·x·s du sexe, dans l’esprit de transmission et de lutte initié par Grisélidis Réal.
Le festival genevois consacre un gros plan à la réalisatrice Albertina Carri, figure de l’underground argentin. Ses films, dont le dernier-né, s’inscrivent dans un programme de 70 œuvres en provenance de 16 pays, où les thématiques LGBTIQ+ ne font pas de la figuration.
Dans « Spine of Desire: Wounds without tears, out of one skin in diamonds and shit », l’artiste franco-caribéen·ne Stanley Ollivier creuse les tensions entre douleur et éclat, rage et tendresse. À travers des corps en friction, iel explore ce que signifie aujourd’hui créer un espace sûr, collectif et vibrant. Rencontre avec un·e chorégraphe qui fait du mouvement un manifeste.
