Kamikazes du frou-frou
Poétique et frappadingue, ce duo japonais établi à Paris va mettre le feu à Lausannegelèsse lors de la nouvelle soirée Unglaublich!
Tokyo 1996: les Romanesques montent pour la première fois sur scène. Ishitobi (chanteur principal, parolier, compositeur et chorégraphe) et Miyamaé (danseuse, chœur et costumière) interprètent leurs propres chansons accompagnées de leurs propres chorégraphies volontairement kitsch et ringardes. Leurs chansons racontent les aventures d’un prince narcissique et paranoïaque (Tobi) et de sa bonne revêche (Miya). Rapidement, ils font salles combles dans les cafés-théâtres de la capitale japonaise et s’imposent comme un duo culte.
En juin 2000, les Romanesques débarquent en France et s’installent à Paris. Tout en gardant l’essentiel de leur humour proprement japonais, ils adaptent leurs chansons en français et font sauter les plombs de la Ville Lumière en survoltant leur spectacle, explosant d’humour baroque, satirique et décalé.
Remarqués par Arte ou Paris Première, les Romanesques ne cèdent rien de la folie furieuse qui habitent leurs chansons et improbables chorégraphies, et continuent de sillonner les caves et scènes alternatives européennes pour y semer leur poudre de perlimpimpin coupée à l’acide, qui agite furieusement les zygomatiques et le pelvis… Y.G.M.
A voir dans le cadre de la soirée «Unglaublich», le 13 septembre au Cinéma Atlantic de Lausanne. Filez apprendre la chorégraphie du tube de l’été des Romanesques, «Yokozuna, The King Of Sumotori»
