Les gays plus adeptes du partenariat que les lesbiennes

Le canton de Vaud a vu s’unir, jusqu’à la fin de l’année 2009, 316 couples d’hommes contre «seulement» 124 couples de femmes. Des chiffres qui peuvent étonner, tout du moins si l’on se fie aux clichés «genrés» qui tendraient à faire des femmes de parfaites candidates pour l’engagement sur le long terme. «Nous avons été surpris par cette différence, qui existe partout au niveau fédéral», souligne d’ailleurs Barbara Lanthemann, secrétaire de l’association faîtière lesbienne LOS. Plusieurs pistes ont été esquissées pour tenter d’expliquer le moindre attrait que semble représenter le partenariat enregistré pour les femmes.

Premièrement, celui-ci proscrit la parentalité aux couples qui y ont souscrit, ce qui pourrait davantage rebuter les femmes. En effet, si l’on en croit les maigres statistiques qui évaluent l’homoparentalité, les lesbiennes seraient plus nombreuses à avoir un ou plusieurs enfants que les gays. Deuxièmement, le changement d’état civil implique d’être directement identifié en tant qu’homosexuel, notamment sur son lieu de travail. Selon les études existantes, la question de la visibilité reste plus problématique, surtout dans le milieu professionnel, pour les femmes que les hommes. Enfin, comme le souligne Barbara Lanthemann, la dimension économique pourrait également jouer un rôle. «Elles sont moins riches et ont donc moins de fortune à protéger que les hommes. En plus, le partenariat représente un désavantage fiscal», souligne-t-elle.

Source: 24 Heures

Une réflexion sur « Les gays plus adeptes du partenariat que les lesbiennes »

  1. Question naive… la population contient-elle un nombre égal d’hommes et de femmes homos ? Dans la perception l’homosexualité visible est très majoritairement mâle.. qu’on me montre des chiffres.. l’un expliquerait peut-être l’autre..

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