L’enquête sur l’agression de Sébastien Nouchet, un jeune homme gravement brûlé en janvier 2004 dans le Nord de la France, s’est achevée lundi sur un non-lieu. Les juges de Béthune n’ont pas réussi à déterminer la véracité de l’agression. «Nous n’avons pas pu élucider l’affaire. Nous n’avons aucune certitude dans un sens ou dans l’autre, on ne sait pas avec des circonstances probantes ce qui s’est passé» a déclaré au quotidien Le Monde Louis Wallon, procureur de la République de Béthune. Une issue «révoltante, mais prévisible» pour le site gay Tetu.com, qui souligne les défaillances de l’enquête sur place et notamment, de la collecte d’indices par la police scientifiques. En 2004, cette affaire avait suscité une vive émotion et inspiré une «Loi Nouchet» de répression contre les actes homophobes. Toutefois, l’enquête avait également relevé des invraisemblances dans le récit de Sébastien Nouchet, et mis en évidence une longue histoire de troubles psychiques chez le jeune homme alors âgé de 35 ans.