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La démocratie? Trop «gay» pour le président ouzbek

WikiLeaks révèle que le l'indéboulonnable homme fort de Tachkent craint que la démocratie ne sème le virus de l'homosexualité en Ouzbékistan.

A la tête de son pays depuis l’implosion de l’URSS, en 1990, on savait Islom Karimov peu porté sur la démocratie. Ce que l’on savait moins, c’est qu’une des raisons qu’il invoque pour cette répulsion est liée à l’homosexualité. D’après un récent câble diplomatique américain publié par WikiLeaks (via Gay Star News), le président de l’Ouzbékistan a confié, qu’il y voyait un danger pour la «pureté morale» de son peuple. En effet, selon lui, ce système «occidental» vise à légitimer l’homosexualité, «dégoûtante aux yeux des Ouzbeks». Karimov aurait fait cette déclaration lors d’une visite officielle en Corée du Sud, devant l’ancien président Roh Moo-hyon.

Antisocial
En Ouzbékistan, les rapports sexuels entre hommes sont passibles de 3 ans de prison maximum, en vertu du paragraphe 120 du Code pénal. Il serait toutefois peu appliqué. Par contre, les homosexuels seraient la cible de violences policières et d’extorsions, un phénomène également signalé dans les pays voisins d’Asie centrale. En 2009, rappelle Gay Star News, le responsable d’une association de lutte contre le VIH, Maksim Popov, avait été condamné à 7 ans de prison pour détournement de mineurs. Des documents de prévention avaient servi à prouver qu’il incitait les jeunes à se comporter de manière «antisociale», notamment qu’il les encourageaient à l’homosexualité et à la prostitution.

Le régime autoritaire de Karimov exerce une répression féroce contre l’opposition et les médias indépendants. Les minorités religieuses au sein de ce pays de 30 millions d’habitants (90% de musulmans) sont également persécutées.