Les homos britanniques ne se laissent pas compter

Les résultats d’une enquête du Bureau national des statistiques britanniques établit que le nombre de personnes qui se disent ouvertement gay ou lesbiennes dépasse à peine 1%. C’est la deuxième fois que les autorités mènent ce type d’enquête. En 2010, elle avait suscité les critiques des associations LGBT, pour qui ces chiffres sont peu fiables, compte tenu des craintes persistantes à révéler des aspects aussi intimes de sa vie privée. Les chiffres sont surtout très en deçà des 6 à 10% d’homosexuels sur lesquels les mouvements LGBT basent leurs revendications, notamment en matière de réformes sociales ou de santé.

Nouveauté cette année, les statisticiens ont établi des taux d’homo et de de bisexuels par région. Sans surprise, celles où l’urbanisation est la plus dense comptent le plus d’homos et de bis: Londres en tête (2,4%), devant le sud-ouest de l’Angleterre (2%). Mais l’écart n’est pas si important avec les régions périphériques comme l’Irlande du Nord (1%) et le nord-est (1,1%). A noter que 3,6% des sondés ont répondu «Je ne sais pas» à la question de leur orientation sexuelle.

Une réflexion sur « Les homos britanniques ne se laissent pas compter »

  1. Si j’étais sollicité à un questionnaire pareil, je mettrais sans hésiter « je ne sais pas ». C’est apparemment ce qui s’est passé avec beaucoup de sondés. Et si on additionne tous les non-hétéros, on arrive quand même à 4 ou 5%

Les commentaires sont fermés.

Quitter la version mobile