Débat sur le mariage pour tous prolongé jusqu’en 2019

Pas question de laisser tomber l’ouverture du mariage à tous les couples. Vendredi, le Parlement suisse s’est donné deux ans de plus pour examiner la réforme proposée en 2013 par une initiative des Vert’libéraux et reprise dans un rapport du Conseil fédéral. L’UDC demandait à classer un texte «au mieux inutile, et potentiellement dangereux», selon Yves Nidegger. Invoquant la défense d’une certaine civilisation occidentale, le Genevois a répété à cette occasion son credo: le mariage «est une institution qui sert pour la femme à transmettre la vie. Evidemment, appliquer ce mot à des unions qui par définition ne transmettent pas la vie est une absurdité.» Les milliers de familles homoparentales suisses apprécieront.

Finalement, la demande de classement a été rejetée par 118 voix (gauche, libéraux-radicaux et PBD) contre 71 (quasi totalité des UDC et une petite moitié de démocrates-chrétiens) et deux abstentions. Pour les législateurs, le mariage pour tous helvétique nécessitera d’importantes adaptation du droit suisse dans divers domaines, il verra en outre l’ouverture parallèle d’unions «light» inspirées du pacs français.

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