Constatant qu’en 2010, plus de la moitié des nouvelles infections au VIH ont été contractées dans ce secteur de la population, l’association estime qu’il faut fixer «des priorités là où l’urgence est la plus grande.» Fondée au sein de la communauté gay en 1985, l’ASS a déployé, au fil du temps, des activités en direction d’autres publics: migrants, jeunes ou travailleuses du sexe, notamment. Son budget dépend pour moitié des aides de l’Office fédéral de la santé. Mais les subventions ont baissé. De 2006 à 2009, ces dernières sont passées de 4,5 à 3,8 millions de francs. L’association annonce, en outre, qu’elle «repensera ses structures et sa direction stratégique» dans les prochains mois.