Du porno bareback au goût de Canada Dry

«Un hommage au porno des années 1970, une époque où la vie semblait plus insouciante et spontanée.» C’est avec une touche d’hypocrisie que le réalisateur Tony DiMarco promotionne son nouveau concept de film, sur le site du studio gay Falcon. «California Dreamin’ 1» est une vidéo apparemment bareback… sauf que cette très classique production de bord de piscine a été tournée avec des capotes. L’astuce, c’est que le latex a gommé de l’écran grâce à la magie des retouches numériques. Un procédé qui a demandé beaucoup de patience, précise Falcon.

Cette innovation intervient après plusieurs scandales de contamination qui ont secoué l’industrie du porno straight comme homo, ces derniers mois. Et depuis 2012, Los Angeles, qui concentre la plupart des studios, a interdit les tournages bareback sur son territoire. Une mesure dictée par la préoccupation de la santé des acteurs (et non de l’influence sur les spectateurs). L’Etat de Californie pourrait bientôt faire de même. La situation profite aux petits studios spécialisés dans le sans-capotes et installés ailleurs, aux Etats-Unis ou en Europe.

Luxe
Sur les blogs spécialisés, «California Dreamin’ 1» a été accueilli avec scepticisme. «Ceux qui aiment le bareback seront déçus, parce qu’ils sauront qu’il y a un trucage. Et ceux qui sont assez naïfs pour ne pas le remarquer s’habitueront aux porno bareback», juge le Gay Porn Blog. Le bien-nommé site The Verge doute, lui, du succès de l’expérience. Les grands studios comme Falcon, en piètre santé financière, ne semblent pas en mesure de se payer un tel luxe de trucages.

Une réflexion sur « Du porno bareback au goût de Canada Dry »

  1. je suis contre ce trucage car cela risque d’induire des personnes surtout des jeunes en erreur. Ceux-ci ne verront pas l’importance d’utiliser le préservatif

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