Un soldat de l’US Army comparaît dès cette semaine devant la justice militaire après avoir été reconnu comme l’un des acteurs d’une vidéo porno gay diffusée sur le site ActiveDuty.com, spécialisé dans les fantasmes en vert-de-gris et domicilié à proximité de la base militaire de Fort Bragg.
Les charges retenues par le Tribunal comprennent notamment la sodomie et la prostitution. Deux autres soldats sont accusés de faits similaires, avec en plus pour l’un d’eux la charge d’adultère. Selon le code militaire, les trois soldats sont passible de la cour martiale et de peines de prison allant jusqu’à 16 ans. Quatre autres soldats encourent des peines moins importantes, mais devraient être exclus des forces armées.
«Don’t ask, don’t tell» L’affaire fait grand bruit aux Etats-Unis du fait de l’appartenance des sept hommes aux troupes d’élite de la prestigieuse 82ème Division aéroportée. En outre, elle montre les limites du célèbre principe américain «Don’t ask, don’t tell» (ne posez pas la question, n’en parlez pas), qui implique l’acceptation des gays et des lesbiennes au sein de l’US Army. Comme le rappelle un officiel du Pentagone à cette occasion, si les gays peuvent être intégrés dans les troupes, en revanche «la conduite homosexuelle est incompatible avec le service militaire.»