Dans « Spine of Desire: Wounds without tears, out of one skin in diamonds and shit », l’artiste franco-caribéen·ne Stanley Ollivier creuse les tensions entre douleur et éclat, rage et tendresse. À travers des corps en friction, iel explore ce que signifie aujourd’hui créer un espace sûr, collectif et vibrant. Rencontre avec un·e chorégraphe qui fait du mouvement un manifeste.
Catégorie : Danse
Dans Threesome, l’artiste et chorégraphe polonais Wojciech Grudziński convoque trois figures oubliées de la danse polonaise. Entre rituel queer, hommage aux corps disparus et acte politique, il brouille les frontières entre passé et présent, vie et disparition. Un ballet posthume et vibrant, présenté au Pavillon ADC.
À découvrir à l’Arsenic jusqu’au 6 avril, Malign Junction (Goodbye, Berlin) d’Alex Baczyński-Jenkins propose une traversée chorégraphique où le Berlin des années 1930 – marqué par la montée du fascisme – dialogue avec les fractures politiques d’aujourd’hui. Entre cabaret, urgence militante et poésie queer, la pièce interroge nos manières d’être ensemble face à des libertés fragilisées.
Du 20 au 23 mars 2025, l’Arsenic à Lausanne accueille S.T.U.C.K., première pièce chorégraphique de Mounia Nassangar. Figure incontournable du waacking, danse née dans les clubs queer de la côte ouest des États-Unis, elle livre une création où le mouvement devient catharsis, porté·e·x·s par cinq danseur·euse·x·s habité·e·x·s.
Avec sa création Chora, à découvrir au festival Antigel, les 8 et 9 février à Vernier (GE), la compagnie CocoonDance propose une intense performance immersive à hauteur des artistes. La chorégraphe Rafaële Giovanola nous en dit plus.
Le Collectif Foulles, compagnie de danse émergente, présente à Lausanne sa nouvelle création, Le cerveau mou de l’existence. Éclairage avec trois des danseur·se·x·s du collectif queer, Auguste de Boursetty, Collin Cabanis et Délia Krayenbühl.
