Sarah Hennies est une compositrice américaine dont le travail porte sur une variété de questions musicales, sociopolitiques et psychologiques, dont l’identité queer et trans, l’amour, l’intimité.
Falsetto, selon l’artiste, est une « performance étrange, physiquement exigeante et trébuchante, inspirée par les pressions sociétales de l’expérience transféminine ». Le théâtre des tensions, entre l’expression et l’hégémonie implacable de l’administration, se matérialise par le tintement continu de petites cloches et les ponctuations inflexibles d’une grosse caisse, de blocs de bois et d’un tampon en caoutchouc. Dans une double accélération constituée d’exaltation et d’effritement, Sarah Hennies met en son la danse nerveuse du passing, créée en grande partie avec des objets du quotidien et des cloches de seconde-main.
À découvrir dans le cadre du festival Archipel, avec Éliane Radigue (F), Occam River III. Entrée libre. Plus d’infos sur archipel.org
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