L’association de défense des droits des gays et lesbiennes Shams affirme qu’une union célébrée en France a été enregistrée dans un acte d’état-civil tunisien. De quoi enflammer les réseaux.
Étiquette : Tunisie
Mounir Baatour, président de l’association Shams, s’est lancé dans la course à la présidentielle de novembre, dans une Tunisie qui criminalise encore l’homosexualité.
Un jeune gay tunisien agressé lors d’un plan drague sur les réseaux sociaux a été condamné à la même peine que ses agresseurs: 8 mois de prison.
Latifa Djerbi explore la libération des paroles et des corps dans la Tunisie contemporaine dans «La danse des affranchies». Une pièce incisive et insolente à voir à Genève jusqu’au 19 mai.
L’association Shams a lancé une webradio en arabe dialectal. Sa mission: «défendre les libertés» dans un pays où l’homosexualité reste illégale.
Une poignée de gays et lesbiennes ont marché à visage découvert dans Tunis pour la première fois, à l’occasion du Forum social mondial.
Un talk-show s’est attaqué au tabou trans en Tunisie, mais il a surtout révélé les préjugés et la discrimination qui frappent cette population et l’ensemble des LGBT dans le pays. Des associations veulent y mettre fin.
Féministe, militante et ouvertement lesbienne, la réalisatrice de «Nos seins nos armes» critique l’hypocrisie des lois de son pays envers la communauté gay. Rencontre.
Onze acteurs de porno qui servaient de figurants à bord d’une croisière gay auraient été virés et débarqués dans un Tunisie en pleine ébullition, à l’été 2011. Ils se vengent devant la justice.
Des images érotiques de jeunes circulant sur la Toile sapent les efforts pour la reconnaissance des gays de Tunisie, estime un bloggeur, qui appelle le mouvement gay émergent à réagir.
Après la découverte de Corans déchirés, les aveux filmés d’un jeune homme sentent à plein nez la mise en scène, orchestrée par les milieux salafistes tunisiens.
Mercredi, des pirates ont pris le contrôle de «Gay Day Magazine», la voix des homosexuels de Tunisie, que les autorités tentent de faire taire.
Ministre en charge des droits de l’homme, Samir Dilou a menacé le premier magazine LGBT tunisien d’interdiction. Interviewé à la télévision, il a martelé que la «perversité» n’avait rien à voir avec un droit humain.
Un an après la chute de Ben Ali, les gays et lesbiennes tunisiens s’interrogent sur leur place dans la nouvelle société. La fin de l’invisibilité amène plus d’incertitudes que d’espoirs.
Deux scandales, dont l’un implique le ministre de l’Intérieur filmé lors d’ébats homosexuels, enflamment la rue tunisienne. Le résultat d’une surenchère d’accusations et d’intox, dont les gays et lesbiennes font les frais.