Drogue, gadget, parfum d’intérieur ou médicament? Le statut du poppers est vaporeux. Le 31 octobre, le spécialiste canadien Cameron Schwartz viendra en parler à Lausanne dans une approche de santé communautaire gay. En attendant, on fait le point sur les vices et vertus de la petite fiole culte.
Étiquette : Poppers
Des spécialistes en santé sexuelle australiens dénoncent les «préjugés» contre le poppers de l’agence nationale du médicament, laquelle a décidé de bannir les petites fioles controversées.
Après la France, voici que le Royaume-Uni essaie d’interdire les fioles appréciées dans la scène gay comme stimulant sexuel. Ce n’est pas gagné.
Lors d’un vaste coup de filet, trois hommes ont été arrêtés pour avoir commercialisé le produit chimique, réputé aphrodisiaque et toujours très demandé dans la scène gay, malgré son interdiction.
Des proches de la jeune femme décédée après une ingestion de poppers, à la mi-janvier, s’expriment dans «L’Illustré». L’origine et la composition du produit, amené par un ami gay de la victime, reste trouble.
A Vienne, le ministère de la Santé a comblé le vide juridique qui permettait au business des petites fioles par correspondance de prospérer. Il exige maintenant des revendeurs une liste de leurs clients.
La gare de marchandises de la Praille a dû être évacuée ce matin. En cause, un incident dû à quatre fûts de nitrite d’amyle stockés à mauvaise température.
En application d’un décret édicté en novembre dernier par le gouvernement français, les «arômes» contenant des nitrites d’alkyle sont désormais interdits en France.
Réputés pour leurs émanations aphrodisiaques, les «poppers» se vendent dans de nombreux sex-shops et clubs gays européens. En Suisse, ce produit méconnu profite d’un cadre législatif vaporeux.