Les associations de lesbiennes suisses LOS et Lestime, candidates au statut consultatif auprès de l’ONU, ont essuyé à New York un nouveau report de leur demande.
Étiquette : ONU
Près d’un enfant sur 2000 naît avec une morphologie génitale «ambiguë». Soumis à des opérations et traitements forcés, les personnes intersexuées manifestaient à Genève pour exiger le respect de leur corps.
Achevant sa présidence de l’UE, la France présente aujourd’hui à New York une déclaration en faveur de la dépénalisation universelle de l’homosexualité.
Créé à Genève, UN+ est un réseau mondial de personnes séropositives travaillant au sein de l’ONU. Rencontre avec Bh. Mhango, coordinatrice, et M. da Quinta co-fondateur du réseau.
Dans un contexte de tension accrue entre Etats islamiques et Etats occidentaux au sein des instances onusiennes, la question des minorités sexuelles polarise les positions. Les organisations LGBT qui tentent d’accéder au Conseil des droits de l’homme, comme l’association genevoise Lestime, en font les frais.
Malgré l’hostilité de plusieurs Etats moyen-orientaux, deux nouvelles associations LGBT obtiennent le statut consultatif à l’ONU. L’examen de la première candidature d’une association suisse est reporté.
Le Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme a apporté son soutien aux «principes de Yogyakarta» en marge de la 58e Assemblée générale de l’ONU.
Après un refus en juin dernier, la LBL (Danemark), la LSVD (Allemagne) et l’ILGA-Europe ont finalement obtenu leur statut consultatif auprès de l’ONU au terme d’une session agitée de l’ECOSOC.
Quelques semaines après le rejet de la demande de statut consultatif soumise par l’ILGA-Europe et le LSVD auprès de l’ECOSOC, six organisations gay-lesbiennes internationales soumettent une nouvelle candidature devant les Nations Unies.
Le conseil de l’ONU chargé du développement économique et social, L’ECOSOC a, sans surprise, rejeté une nouvelle fois la demande de l’ILGA de pouvoir intervenir ou même assister à ses réunions.
L’ONU est prompte à défendre l’égalité des droits, mais le magazine UN-Special, distribué aux employés de nombreuses organisations internationales, refuse de publier une petite annonce destinée à faire connaître l’existence d’un groupe de rencontre pour les homos internationaux.