Jusqu’au 19 février 2023, l’Institut du Monde Arabe, à Paris, donne la parole à une vingtaine d’artistes queer dans un tour d’horizon de la création contemporaine artistique d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient.
Étiquette : Moyen-Orient
L’ONG Human Rights Watch publie les témoignages accablants de victimes gay, lesbiennes, bi et trans de violences policières et de tortures, dressant le tableau d’une persécution «systématique».
Le webzine est le seul à perdurer dans le paysage médiatique LGBT au Moyen-Orient. Son fondateur, Khalid Abdel-Hadi, a fait de «My Kali» un outil d’expression racé, aussi personnel que politique.
C’est la première fois qu’une Cour d’appel statue sur l’inapplicabilité de l’article 534 du Code pénal, qui prévoit 1 an de prison pour actes «contre nature».
Dans les rues d’Islamabad ou de Lahore, les hommes se tiennent par la main et s’enlacent sans retenue. Si la proximité physique est ordinaire, les amours homosexuelles, eux, sont encore un tabou.
Désigné comme lieu de débauche homo clandestin, un club de fitness du Caire a fait l’objet d’un raid de police. Quatorze «pervers» ont été placés en détention.
L’émirat du Golfe persique prévoit de mettre en place de mystérieux «tests» censés empêcher l’entrée de gays sur son territoire.
L’Australie a annoncé qu’elle refoulerait désormais les boat-people vers la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Un sale coup, notamment pour les réfugiés LGBT.
L’institut américain Pew a publié les résultats de son nouveau sondage sur l’acceptation de la diversité sexuelle à travers le monde. Les résultats sont très contrastés.
Défi à l’égard du régime comme des rebelles, le magazine online fédère chaque mois des milliers de gays et lesbiennes syriens. Une nécessité, selon son initiateur.
Les douze «membres du troisième sexe» arrêtés par des salafistes près de Tripoli n’ont toujours pas réapparu. Ils auraient été violemment battus.
Des milices irakiennes auraient exécuté des dizaines de jeunes gens aux cheveux long et au look romantique, suspectés de vampirisme et d’homosexualité. Les autorités semblent activement encourager ce «nettoyage».
Un an après la chute de Ben Ali, les gays et lesbiennes tunisiens s’interrogent sur leur place dans la nouvelle société. La fin de l’invisibilité amène plus d’incertitudes que d’espoirs.
Deux scandales, dont l’un implique le ministre de l’Intérieur filmé lors d’ébats homosexuels, enflamment la rue tunisienne. Le résultat d’une surenchère d’accusations et d’intox, dont les gays et lesbiennes font les frais.
Un ministère a lancé un appel à des volontaires désireux de vanter l’«oasis de diversité» israélienne à travers le monde. Un enjeu que Jérusalem semble prendre très au sérieux.