Alors que l’Azerbaïdjan se prépare au mégashow télévisuel, du 22 au 26 mai, son voisin du sud s’enflamme contre une gay pride imaginaire et un concours «vendu à Israël».
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Le pays où les homosexuels «n’existent pas» (dixit son président, Mahmoud Ahmadinedjad), s’est plié de mauvaise grâce à l’examen du Comité des droits de l’homme de l’ONU. Ce dernier a rendu, jeudi, un rapport accablant.
Certes, le roulage de pelle et le tripotage festif est devenu habituel après un but, en tout cas dans les équipes de foot occidentales. Il n’en va pas de même sur les terrains iraniens.
L’agence de presse iranienne ISNA a rapporté la pendaison de six personnes, dimanche dans le sud-est du pays. Iran Human Rights précise que trois d’entre eux auraient enfreint les articles 108 et 110 du code pénal qui couvrent les cas de «lavat» (sodomie).
Un homosexuel iranien partenarié avec un Suisse et condamné pour trafic de stupéfiants sera expulsé. Pour les juges, il n’encourt aucun danger particulier en retournant dans son pays.
La lapidation de deux jeunes homosexuels présumés serait programmée pour vendredi dans une ville du nord-ouest de l’Iran.
Ebrahim Hamidi, 18 ans, attend d’être exécuté à cause de fausses accusations de sodomie. Son défenseur a dû fuir le pays.
La répression visant les homosexuels en République islamique pousse de plus en plus de membres d’équipage de KLM à éviter Téhéran. La compagnie freine des quatre fers.
Asal, l’une des auteures du livre Le Jardin de Shahrzad, ainsi qu’une lesbienne réfugiée en Italie, témoignent des conditions de vie des LGBT en Iran, royaume de l’homophobie.
Accusé d’avoir interviewé une lesbienne «leader d’une organisation d’Iraniens homosexuels», le quotidien Shargh a été suspendu par le pouvoir iranien.
La pendaison à Téhéran de 16 hommes décrits comme «coupables de sodomie», pose un nouveau dilemme aux organisations LGBT et de défense des droits de l’homme, qui disposent d’excessivement peu d’informations fiables sur cette affaire.
Si la Sharia (la Loi islamique) n’est pas tendre avec les homos, la question du transsexualisme recueille des avis partagés parmi les théologiens musulmans, et même dans la pratique des Etats islamiques. Mais ce n’est pas forcément bon signe…