Diffusé à grand tirage depuis une quinzaine d’années, le plus célèbre des fagzines contemporains arbore un rose aussi tendre qu’un doux postérieur. Il se prénomme crânement «Butt».
Étiquette : Fagzines
Le plus rentre-dedans de tous les fagzines ayant existé à ce jour arbore un nom jubilatoire: This is the Salivation Army.
«Juvenile Deliquants» fagzine punky et déglingué édité par les légendaires Bruce la Bruce et G.B. Jones au milieu des années 80 surfe gaiement au sommet du genre queercore dont il est l’instigateur. Et ça cogne dur!
Difficile de faire mieux dans le petit monde sans peur et sans reproche de l’édition androphile alternative: «Pisszine» est de loin le fagzine de référence le plus joyeusement éhonté à ce jour. imprimé sur papier jaune, son nom annonce la couleur.
Ovni issu de Washington DC, l’archétype du «fagzine» activiste mixe allégrement la sainte trinité afro + punk + queer. La jubilation est au rendez-vous.
Parmi les poids lourds de l’univers enchanté du fagzine, «Straight to Hell» (STH) a sa place en tête de file. Son esthétique pornographique outrancière mêlée à une ironie éditoriale radicale lui ont valu des lecteurs assidus tels que William W. Burroughs et John Waters…
Plongeon dans l’univers des fanzines gay d’hier et d’aujourd’hui. Ce mois-ci, c’est «Magazine», de Didier Lestrade, que nous vous proposons de découvrir.