Primé dans plusieurs festivals, dont celui de Berlin, «Katzenball» («Le bal des chattes sauvages») fait résonner la mémoire de la communauté lesbienne, et des homosexuels suisses en général, avec pour guide la réalisatrice Veronika Minder.
Étiquette : Cinéma
En automne, les festivals se ramassent à la pelle. Parmi ceux dévolus au 7e art, le LUFF de Lausanne et le Queersicht de Berne se distinguent. Tandis que l’un met à l’honneur les productions des frères Kuchar, l’autre présente un panorama de la production LGBT internationale.
Sorti en Suisse romande en 2004, puis en France au début de l’année, «Garçon stupide» se paie maintenant une sortie aux USA, où les médias sont à la fois séduits et intrigués.
La Rote Armee Fraktion, dite aussi bande à Baader, s’expose à Berlin et envahit le paysage médiatique européen. Dans tous les domaines artistiques, on revient à sa manière sur la célèbre organisation terroriste allemande. Pourquoi un tel engouement, une attirance si constante du monde culturel pour ce chapitre historique à l’ère d’Al-Qaida?
On ne rigole pas beaucoup au long du très sombre «Wild Side» du réalisateur français Sébastien Lifshitz. Les malheurs du triangle amoureux qui s’agite sur l’écran peinent à concerner le spectateur.
Romantique en diable, le film Yossi et Jagger ne parle ni d’homophobie, ni de Palestiniens, mais réussit le tour de force de traiter de la difficulté d’être soi et du militarisme ravageant la société israélienne. Rencontre avec Eytan Fox, son réalisateur.
Gode géant, piercings sur les parties génitales et intenses circulations de sperme sont au menu du nouveau film de Lionel Baier… Cela dit, ce long-métrage à l’esthétique documentaire dépoussière le cinéma suisse et dépeint avec une grande justesse une jeunesse désemparée.
Pendant des mois, le cinéaste vaudois Lionel Baier a filmé les préparatifs de la Gay Pride et tous les déchirements que l’événement a fait naître. A l’arrivée: un documentaire fort, drôle et tendre qui raconte, au-delà du militantisme homo, une fable sur les différences au pays des Helvètes.
Comédien, dit «hardeur», Hervé Pierre-Gustave est aussi producteur et réalisateur. Il songe aujourd’hui à se reconvertir à travers un projet atypique, intitulé «Vivant».