Un rassemblement s’est tenu hier à Fribourg en soutien à Hugues. Ce demandeur d’asile débouté, menacé au Cameroun en raison de son homosexualité, a été incarcéré mercredi dernier.
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A. s’est vu refuser l’asile en Suisse après avoir fui son pays en raison de son orientation sexuelle. Amnesty International appelle à la mobilisation pour empêcher son renvoi.
Un fait divers macabre qui s’est déroulé à Yaoundé en août dernier donne lieu à une nouvelle vague de délire sur une prétendue conspiration gay.
Les neuf hommes incarcérés depuis plus d’un an, ainsi que quatre femmes, ont été libérés, après que la plupart aient été reconnus coupables d’homosexualité par les tribunaux camerounais.
En prenant sur elle de représenter les homosexuels camerounais contraints à la clandestinité, l’avocate Alice Nkom brave avec panache les lois qui oppriment gays et lesbiennes et la rumeur qui fait d’eux les boucs-émissaires d’une société en crise.
Les neuf hommes, dont un mineur, ont passé 11 mois derrière les barreaux sur simple dénonciation, dans un pays où l’homosexualité reste un crime.
La chasse aux sorcières continue, notamment dans les écoles du pays, après l’affaire des «listes d’homosexuels» fantaisistes publiées dans la presse.
Un journal ivoirien a publié avant hier, mercredi 8 février, une liste de 50 personnalités camerounaises, présumées homosexuelles, parmi lesquelles figure le célèbre tennisman, actuel coach de l’équipe nationale de football. Cette «liste à polémique» a été reprise de l’un des trois quotidiens camerounais qui ont lancé, mi-janvier, une «chasse aux homosexuels ». Cette affaire éclate dans un contexte général d’homophobie, notamment prêchée par les chefs religieux chrétiens ou musulmans.