Les homos plus accros à la clope et à l’alcool que les hétéros
Les chiffres publiés par une agence américaine démontrent que l'orientation sexuelle influe sur la consommation de tabac et de boissons enivrantes.
Vous reprendrez bien un verre? Si vous êtes homosexuel, vous avez plus de chance statistiquement de répondre oui. C’est ce que révèle une étude statistique de l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux.
Gays et lesbiennes égaux face à la clope
Sur douze mois, près de 35’000 adultes ont été questionnés sur leur consommation d’alcool et de tabac. En rapport avec l’orientation sexuelle, il s’avère que les homosexuels ont le lever de coude plus facile que les hétérosexuels. Tout comme une propension plus élevée à tirer sur la clope.
En chiffres, 33% des gays et lesbiennes ont admis avoir été ivres durant l’année écoulée, contre 22% des d’hétérosexuels. Les bisexuels grimpent eux à 40%. Pour la consommation de tabac, les homosexuels tapent dans le paquet à 26%, contre 18%. A noter que, si les hommes hétérosexuels fument plus que les femmes dans l’ensemble, il y a égalité dans la population gay et lesbienne.
A l’origine, stress et insécurité
Une chercheuse, Kari Greene, explique que ces plus grandes consommations sont liées au stress social pour les minorités sexuelles: «Le stress est plus important pour un homme car, à cause de sa sexualité différente, il sera traité de manière plus négative que les autres», rapporte le site Queer.de.
Et les gays et lesbiennes sont également plus exposés à des souffrances psychologiques que leurs amis hétéros. Aussi, dans certains Etats, il est difficile de contracter une assurance médicale pour les homosexuels car il n’y a pas d’assurance de couple pour ceux de même sexes.
Il y a tout de même des points positifs. Si les homosexuels boivent et fument plus, les vilains sont tout de même plus sportifs que les hétérosexuels. On peut y voir une certaine manière d’équilibrer les choses pour une vie saine. Mens sana in corpore homo.
Je pense que sais une grosse connerie
Il faudrait voir le résultat pour l’alcoolisme. J’ai plutôt l’impression que c’est l’homme hétéro qui tombe dedans. Je m’imagine moins un homo pilier de bar…