Partagez un Coca-Cola, à condition qu’il ne soit pas gay
Au centre de plusieurs polémiques, le sponsor phare des Jeux olympiques de Sotchi s'emmêle encore les pailles dans sa communication.
En Afrique du Sud, la dernière campagne du limonadier américain propose aux internautes d’inscrire leur nom ou un message sur une canette virtuelle, qu’ils peuvent ensuite partager sur les réseaux sociaux. Mais tous les mots ne sont pas les bienvenus. Ainsi, si l’on entre le mot «gay», Coca-Cola répond: «Oups. Faisons comme si vous n’aviez pas tapé cela.» Parmi les autres mots bannis: «sex», «fuck», «homo» ou «dyke».
Dernièrement, Coke s’était déjà attiré les foudres des militants LGBT internationaux en défendant l’interpellation d’un gay par un vigile portant le logo de la firme. Le jeune activiste, qui avait osé brandir un drapeau arc-en-ciel au passage de la flamme olympique, avait fini au poste de police local. Le géant d’Atlanta s’était alors fendu d’un communiqué justifiant l’arrestation. La compagnie avait assuré que, par ailleurs, elle soutenait la communauté LGBT dans sa politique d’entreprise. Le mois dernier, la firme avait aussi fait grincer des dents en supprimant l’image d’un mariage gay de certaines versions d’un clip promotionnel.